la pratrique de nam myo ho rengue kyo sans le gohonzon

Quand j'ai commencé la pratique,en 1986, j'avais déjà 2 enfants..
Mes responsables de l'époque m'ont encouragée à recevoir le Gohonzon, à m'y préparer comme, dans une famille, on se prépare à accueillir un nouveau né...
à l'époque, mon compagnon venait de s'installer comme médecin, nous logions dans le sous-sol, sous le cabinet médical...(à 4)
J'ai fabriqué mon "meuble",Uusushi et base dans le garage, comme j'aurai fabriqué un berceau...
J'ai dégagé un"atelier" pour en faire un"boutsouma", briqué, tout repeint du sol au plafond...
Nous avons même régularisé notre situation, en nous mariant (après 9 ans de vie commune)...
J'ai reçu le Gohonzon le 3 mai 1987, un peu plus d' un an après mes débuts de pratique...période très remplie, que je n'ai pas "vu"passer...j'allais un jour par semaine minimum, mais souvent plus, pratiquer devant le Gohonzon chez ma "kumitcho", c'est à dire l'ainée dans la pratique qui m'a "entrainée", c'est à dire expliqué la pratique et répondu à mes nombreuses questions...

Depuis, je n'ai jamais quitté le Gohonzon...Ce bout de papier, qui pour nous représente le "bien" le plus précieux ..la représentation du "bouddha", la loi de l'univers...

Notre logement s'est fort amélioré, je crois surtout grâce à la détermination de "recevoir puis garder" le Gohonzon,comme un membre de la famille, mais aussi comme la personne la plus importante au monde dans Les conditions les plus dignes possibles...( de l'atelier" derrière la chaudière...à une pièce de 120m2)
J'ai reçu Omamori Gohonzon,bien pratique pour aller faire Kosen rufu dans les Balkans, je vous raconterai une autre fois...

Voilà, une expérience très féminine,Gohonzon"bout de papier" enfant et membre (jalousé) le plus important de la famille...

Je n'ai pas véritablement l'expérience de la pratique "sans"...mais cela me fait penser à l'expérience de cette pratiquante , dans je ne sais plus quel pays en guerre civile (Vietnam, Corée...)qui a juste eu le temps d'enterrer son Gohonzon dans le jardin avant de fuir...Pendant des années, en camps de"redresement", jour et nuit, elle à pratiqué pour protéger son Gohonzon...et sa vie....et celle des autres....elle est ressortie de cet enfer, et a rencontré Senseï...(années 80?)